CompliCOVID, lauréat de l’appel à projet interne de la FHU PREMA

Dans le but de participer à l’effort collectif de recherche sur le COVID, la FHU PREMA a lancé dès la notification de sa dotation par l’INSERM, un appel à projet flash d’amorçage. Il s’agissaitde financer un projet de recherche sur COVID-19 et un des domaines entrant dans les thématiques de la FHU PREMA pour un montant de 10 000 €. Cet AP était réservé aux équipes participantes de la FHU PREMA. Le projet devait pouvoir être rapidement mis en œuvre avant l’été.

Pour garantir une démarche de qualité, l’évaluation des projets et la sélection du projet financé ont été réalisées par un jury d’experts extérieurs à la FHU PREMA.

Les thématiques ciblées 

Un aspect de l’infection à COVID-19 en lien avec un (ou plusieurs) des thèmes prioritaires de la FHU PREMA que sont : la prématurité, l’accouchement prématuré et les pathologies de la grossesse ou les comorbidités pourvoyeuses de prématurité, l’association prématurité et vulnérabilités sociales et psychologiques, les infections materno-fœtales et néonatales, le passage transplacentaire de médicaments ou du virus.

Le projet lauréat : CompliCOVID porté par Nathalie Eilstein (UMRS-1139)

L’objectif de CompliCOVID est de développer un test biologique original pour prédire l’aggravation de la maladie COVID-19 chez la femme enceinte lors de son admission aux urgences. Ce test  innovant utilise un réseau de capteurs moléculaires (curcubiturils) couplés à différents fluorophores sensibles à l’environnement. La réponse de ce réseau en présence d’un échantillon biologique se présente sous la forme d’une signature fluorescente spécifique d’un état biologique (approche chemical-nose). L’hypothèse est que la survenue d’une aggravation sévère de la maladie parmi les femmes enceintes infectées par le COVID-19 serait détectable en amont grâce aux modifications biologiques provoquant une signature fluorescente spécifique dans le test.

Celles qui vont développer une forme sévère ont des modifications biologiques qui pourraient se traduire par une signature fluorescente spécifique détectable par cette approche chemical-nose.  Les échantillons de sérum seront issus de la cohorte COVIPREG. Les conclusions sont attendues pour 2021. Ce projet sera réalisé en collaboration avec le Dr. Sarit Agasti (New Chemistry Unit, JNCASR, Bangalore, Inde).